1. |
Le Reflet De L'Autre
02:40
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La désolation de mon être par la croyance de l’autre.
L’image comme psychose.
La lumière blafarde réveille mes soupirs et inonde
Ma défaite qui s’impose.
Le mépris de la forme, de la couleur et de l’audace.
Je me noie dans le vide.
Les affres de nos peaux nous rendant anonyme,
Apostat et livide.
Et nos egos abattus s’entremêlent et se perdent.
Mes yeux brûlent sur des plaines de visages et de corps.
Dans une montagne de miroirs, l’écho de ton image disparue se meurt à nouveau.
Dis moi, comment reconnaitre ta voix au fond de cet océan d’écrans ?
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2. |
Surplombant Les Vautours
03:59
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Il pleuvait sur les rues de la ville
La froideur me brûlant, du bleu sur la peau
Les mains tristes et les jointures blêmes.
La morsure de l’ennui, sous un soleil de plomb me tétanise,
Le regard vide et le souffle court.
L’impuissance des écailles sur ma peau, se noyant dans l’extase,
Mon visage meurtri par l’échec.
Marchant au milieu des lampades, l’accalmie approchant.
La pureté d’une arche pour épargner ma peine.
Le claquement de mes pas provoquant l’appel sur le pavé attristé.
Le ravissement, dans le vide, le plaisir du dernier plongeon.
Est-ce la douleur, le repos ou bien l’erreur ?
Ton absence n’a plus une once d’importance.
Chevauchant les ténèbres, avec elle, mes chevilles enfin libres.
Mes souvenirs, survolant la ville, surplombant les vautours.
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3. |
Paris | Le Mans | 22h30
04:16
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Parti.
À jamais loin. Perdu aux limites.
Quand je n'avais plus rien.
Colère, au secours.
Aux couleurs des souvenirs.
Accueillir ton départ sans que je puisse te retenir.
Mes erreurs, mes soupirs et ton fantôme au petit cœur me regardent souffrir.
Au bord des larmes.
Des flash-back en noir et blanc quand ton chat est mort, quand j'accompagnais ta peine, quand tu me regardais encore.
De tatouages en anneaux, j'ai parcouru l'espace entre ton esprit et ta peine. Je t'ai supprimé trop de fois déjà.
La forme des ombres sur ta peau, perdue sous l’astre salvateur, brûlant mes errances. Mes erreurs ont elles encore de l’importance?
Fatigué du souvenir, des crevasses sur les mains, je laisse au brouillard et aux songes le soin de hanter le rivage de mes os.
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4. |
Ecchymose
06:02
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Aveuglé par cette nuit sans fin,
Les morsures de la vérité coulant sur mes mains.
Ne vois-tu pas qu’ils oublient nos peurs ?
Ne vois-tu pas qu’ils méprisent nos pleurs ?
Le bleu ecchymose habillant nos bras
Le silence et la pudeur brûlant mes joies, brûlant mes pleurs.
Des droseras et des lauriers roses
Hantant mes rêves et broyant mes ardeurs.
Des droseras et des lauriers roses,
Étreins par le marasme et l’ivresse.
Des droseras et des lauriers roses
Étalant mes peurs sur un autel sans saveur.
À jamais brisé,
De ne rien voir tressaillir.
À jamais brisé,
Et rompu au désespoir.
À jamais brisé,
Brûlant et brûlant l’espoir.
À jamais brisé,
Des flaques noirs comme souvenirs.
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5. |
De L'Urne A L'Ancolie
05:40
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Au cœur de la chaleur, une main âgée vient toucher mon âme.
Éternelles sont les fleurs, celles qui fanées ne font pas leur âge.
Je ne sais pas comment l’hiver traverse les impasses.
Quand les images au mur comme de la terre nous efface.
J’ai imprimé des heures sur tes poignets, du bas du corps au bout des doigts.
De la craie sur les mains, tu figes mes créations.
Traçant des cercles au fusain sur ma peau,
Flottant d’une décision aux solutions.
Et nous serons à jamais unis.
Dans ces jours infinis
le nacre des perles sur les doigts,
De l’or et du sang sous les yeux.
Et pour toujours le regret nous brûlera la peau.
Les chairs à vifs sur le bitume
Mais qu’importe, qu’importe, qu’importe la fin.
Au delà des montagnes se trouve le passé qui dort.
Brisés sur l'esplanade où naissent les morts,
Tu couds des bonnets, fais des points et des patrons.
Dans l'âme de l'arène et des libertés communes,
Il y a sur l'arbre la sève, le trophée et l'urne.
Tu traces des carrés, mets au point la conception.
De l’urne à l’ancolie
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Lorne Malvo Sillé Le Guillaume, France
Chansons tristes jouées très fort.
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Very sad songs played very loudly.
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